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 La philosophie du Coran

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ismael-y
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ismael-y


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MessageSujet: La philosophie du Coran   La philosophie du Coran EmptyMar 24 Aoû - 15:12


 
LA CIVILISATION DES ARABES Auteur : Gustave Le Bon (1884) 
 
 Je quote La philosophie du Coran Icon_clap 
Page 118-120
2. - Philosophie du Coran,
sa diffusion dans le monde Retour à la table des matières Quand on réduit le Coran à ses dogmes principaux, on voit que l'islamisme peut être considéré comme une forme simplifiée du christianisme. Il en diffère cependant sur bien des points et notamment sur un point fondamental : son monothéisme absolu.Son Dieu unique plane au sommet des choses, sans aucun entourage d'anges, de saints ou de personnages quelconques dont la vénération s'impose. L'islamisme peut revendiquer l'honneur d'avoir été la première religion qui ait introduit le monothéisme pur dans le monde.
C'est de ce monothéisme pur que dérive la simplicité très grande de l'islamisme et c'est dans cette simplicité qu'il faut chercher le secret de sa force.Facile à comprendre, il n'offre à ses adeptes aucun de ces mystères et de ces contradictions si communs dans d'autres cultes, et qui heurtent trop souvent le bon sens. Un Dieu absolument unique à adorer ; tous les hommes égaux devant lui ; un petit nombre de préceptes à observer, le paradis comme récompense, si on observe ces préceptes, l'enfer comme châtiment, si on ne les observe pas. Rien ne saurait être plus clair ni moins prêter à 'équivoque. Le premier mahométan venu, à quelque classe qu'il appartienne, sait exactement ce qu'il doit croire et peut sans difficulté exposer les dogmes de sa religion en quelques mots. Pour qu'un chrétien puisse se risquer à parler de la Trinité,de la transsubstantiation ou de tout autre mystère analogue, il faut qu'il soit doubléd'un théologien versé dans toutes les subtilités de la dialectiqueLa philosophie du Coran Icon_clap

Cette extrême clarté de l'islamisme, jointe au sentiment de charité et de justice dont il est empreint,a certainement beaucoup contribué à sa diffusion dans le monde.De telles qualités expliquent comment des populations qui étaient chrétiennes depuis longtemps, comme les Égyptiens à l'époque de la domination des empereurs de Constantinople, ont adopté les dogmes du prophète aussitôt qu'elles les ont connus, alors qu'on ne citerait aucun peuple mahométan qui, vainqueur ou vaincu, soit jamais devenu chrétien.

Pour juger de l'utilité d'un livre religieux quelconquece n'est pas la valeur de ses conceptions philosophiques, généralement très faibles, qu'il faut prendre pour guide,mais bien l'influence que ses dogmes ont exercée. Examiné à ce point de vue, l'islamisme peut être considéré comme une des plus importantes religions qui aient règne sur les âmes. Il n'enseigne sans doute à ses disciples que ce que la plupart d'entre elles enseignent également : la charité, la justice, la prière, etc., mais il l'enseigne avec une telle simplicité qu'il est compris par tous. Il sait de plus faire passer dans l'âme une foi si vive, que le doute ne vient jamais l'effleurer.
Son influence politique et civilisatrice fut véritablement immense. Avant Muhamud-sws-, l'Arabie se composait de provinces indépendantes et de tribus toujours en guerre ; un siècle après son apparition, l'empire des Arabes s'étendait de l'Inde à l'Espagne, et dans toutes les villes où flottait la bannière du prophète, la civilisation brillait d'un étonnant éclat. C'est qu'en effet l'islamisme est une des religions les plus compatibles avec les découvertes de la science, et une des plus aptes en même temps à adoucir les mœurs et à faire pratiquer la charité, la justice et la tolérance. La conception du bouddhisme est, au point de vue philosophique, assurément bien supérieure à celle de toutes les religions sémitiques ; mais pour se mettre à la portée des foules, il a dû se transformer entièrement, et sous cette forme modifiée, il est évidemment inférieur à l'islamisme.
La civilisation créée par les disciples de Muhamud-sws- eut le sort de toutes celles qui ont vécu à la surface du globe : naître, grandir, décliner et mourir. Elle a rejoint dans a poussière celles qui l'avaient précédée ; mais le temps a épargné les dogmes du prophète, et aujourd'hui leur influence est aussi vivante qu'elle le fut jamais. Alors que des religions plus anciennes perdent chaque jour de leur empire sur les âmes, la oi de Muhamud-sws- conserve toute sa puissance.
La rapidité prodigieuse avec laquelle le Coran s'est répandu a toujours étonné les historiens hostiles à la religion qu'il enseigne, et ils n'ont cru pouvoir l'expliquer qu'endisant que cette propagation était le résultat de la morale relâchée de Muhamud-sws- et de l'emploi de la force mais il est facile de démontrer que ces explications n'ont pas le plus léger fondement.

Il suffit de lire le Coran pour se convaincre que sa morale est tout aussi sévère que celles des autres religions. La polygamie y est acceptée sans doute ; mais, comme elle était déjà en usage chez tous les peuples orientaux bien avant Muhamud-sws- ; ceux qui adoptaient le Coran ne pouvaient y trouver à ce point de vue aucun avantage nouveau.L'argument tiré de l'état inférieur de la morale de Muhamud-sws- a été réfuté depuis longtemps, notamment par le savant philosophe Bayle. après avoir fait voir que les règles du prophète relatives au jeûne, à la privation de vin, aux préceptes de la moralesont bien plus dures que celles des chrétiens, Bayle ajoute :
« C'est donc se faire illusion que de prétendre que la loi de Muhamud-sws- ne s'établit avec tant de promptitude et tant d'étendue que parce qu'elle ôtait à l'homme le joug des bonnes oeuvres et des observances pénibles, et qu'elle lui permettait les mauvaises mœurs. Hottinger nous donne une longue liste des aphorismes moraux ou des apophtegmes des mahométans. On peut dire sans flatter cette religion que les plus excellents préceptes qu'on puisse donner à l'homme pour la pratique de la vertu et pour la fuite du vice sont contenus dans ces apophtegmes. »
[font=Verdana]L'auteur fait remarquer ensuite que les plaisirs promis par Muhamud-sws- dans le paradis a ses disciples ne sont nullement au-dessus de ceux du paradis des chrétiens,car l'Évangile en parle « [u]comme d'un état dont les délices surpassent tout ce que les yeux ont v
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